25.12.17

La quinzième déclaration

La quinzième déclaration

 L’homme est une créature sans connaissance de soi. Pourtant, incapable de se connaître, il connaît tout le monde comme la paume de sa main, comme si tous les autres avaient d’abord passé son « inspection » et reçu son approbation avant de dire ou de faire quoi que ce soit, et donc comme s’il avait pris la pleine mesure de tous les autres jusqu’à leur état psychologique. Les êtres humains sont tous comme cela. L’homme est entré dans l’ère du règne aujourd’hui, mais sa nature demeure inchangée. Il fait toujours ce que Je fais devant Moi, mais derrière Mon dos il se dresse et fait ses propres « affaires ». Une fois que c’est fini, et qu’il se présente de nouveau devant Moi, toutefois, il semble être une autre personne, paraissant audacieusement calme, les traits détendus, le pouls régulier. N’est-ce pas précisément ce qui rend l’homme si méprisable ? Combien de personnes portent deux visages complètement différents, un devant Moi et un autre derrière Mon dos ? Combien d’entre eux sont comme des agneaux nouveau-nés devant moi, mais derrière moi se transforment en tigres féroces, et deviennent comme des petits oiseaux qui volent joyeusement dans les collines ? Combien montrent un but et sont résolus en face de Moi ? Combien viennent devant Moi, cherchant Mes paroles avec soif et désir, mais, derrière Mon dos, s’en lassent et y renoncent, comme si Mes paroles étaient un encombrement ? Tant de fois, voyant la race humaine corrompue par Mon ennemi, J’ai perdu l’espoir de placer Mes aspirations dans l’humanité. Tant de fois, voyant l’homme se présenter devant Moi en larmes pour demander pardon, mais à cause de son manque d’estime de soi, de son incorrigible obstination, J’ai fermé Mes yeux à son action dans la colère, même quand son cœur est authentique et ses intentions sincères. Tant de fois, Je vois l’homme capable d’avoir la foi pour coopérer avec Moi, et comment, devant Moi, il semble être couché dans Mon étreinte, goûtant la chaleur de Mon étreinte. Tant de fois, voyant l’innocence, la vivacité et la beauté de Mon peuple élu, dans Mon cœur J’ai toujours pris plaisir de ces choses. Les êtres humains ne savent pas comment jouir de leur bénédiction prédestinée dans Mes mains, parce qu’ils ne savent pas ce que signifie finalement la bénédiction ou la souffrance. Pour cette raison, l’humanité est loin d’être sincère dans leur quête de Moi. S’il n’y avait rien de tel que demain, lequel de vous, debout devant Moi, serait blanc comme un manteau neigeux, non taché de pur jade ? Sûrement votre amour pour Moi n’est pas quelque chose qui peut être échangé pour un repas délicieux, ou un costume élégant de vêtements, ou un bureau élevé avec de beaux émoluments ? Ou peut-il être échangé contre l’amour que les autres te portent ? Sûrement, subir une épreuve ne poussera pas l’homme à abandonner son amour pour Moi ? Sûrement, la souffrance et la tribulation ne le feront pas se plaindre de ce que J’ai arrangé ? Personne n’a jamais vraiment apprécié l’épée dans Ma bouche : il ne connaît que sa signification superficielle sans saisir véritablement l’intérieur. Si les êtres humains étaient réellement capables de voir la netteté de Mon épée, ils iraient courir comme des rats dans leurs trous. En raison de leur engourdissement, les êtres humains ne comprennent rien du vrai sens de Mes paroles, et ils n’ont donc aucune idée de combien Mes paroles sont formidables, ni combien de leur nature est révélée, et combien leur corruption a été jugée, à travers ces paroles. Pour cette raison, sur la base de leurs idées bancales au sujet de Mes paroles, la plupart des gens ont pris une attitude tiède et sans engagement.
 Dans le règne, non seulement les déclarations sortent de Ma bouche, mais Mes pieds foulent cérémonieusement partout sur la terre. De cette façon, J’ai triomphé sur tous les lieux impurs et sales, de sorte que non seulement le ciel change, mais la terre est également en train de changer, pour être renouvelée. Dans le cosmos, tout devient nouveau dans le rayonnement de Ma gloire, présentant un aspect réconfortant qui ravit les sens et soulève les esprits, comme s’il existait maintenant dans un ciel au-delà des cieux, tel que conçu dans l’imagination humaine, libre de troubles de Satan, libre des assauts des ennemis de l’extérieur. Au-dessus du cosmos, les myriades d’étoiles prennent leurs places désignées à Ma demande, rayonnant leur lumière à travers les régions astrales dans les heures d’obscurité. Il n’y a pas un seul être qui ose porter des pensées récalcitrantes, et ainsi, conformément à l’essence de Mon décret administratif, tout l’univers est bien réglé et dans un ordre parfait : aucune perturbation ne s’est jamais produite et l’unité du cosmos n’a jamais été cassée. J’exécute des sauts au-dessus des étoiles, et quand le soleil fait jaillir ses rayons, J’escamote leur chaleur du ciel, en envoyant des rafales géantes de flocons de neige aussi grands que des plumes d’oie qui dérivent de Mes mains. Mais quand Je change Ma décision, toute la neige fond dans une rivière. En un instant, le printemps a jailli partout sous le ciel, et le vert émeraude transforme tout le paysage sur la terre. Je vais errer au-dessus du firmament, et immédiatement, la terre est enveloppée dans l’obscurité noire par Ma forme : sans avertissement, la « nuit » est arrivée et partout dans le monde il fait si sombre qu’on ne peut pas voir la main devant son visage. Avec l’extinction de la lumière, l’humanité saisit le moment pour se lancer dans un déchaînement de destruction mutuelle, arracher et piller les uns les autres. Les nations de la terre, tombant dans la désunion chaotique, entrent dans un état de turbulence boueuse, au point où elles ont dépassé la rédemption. Les hommes luttent dans les affres de la souffrance, gémissent et grognent au milieu de leur douleur, émettent une lamentation pitoyable dans leurs supplices, aspirant à ce que la lumière vienne au milieu d’eux une fois de plus pour finir ainsi les jours des ténèbres et restaurer la vitalité qui était une fois existante. Mais depuis longtemps, J’ai laissé l’homme d’un mouvement de manchette, pour ne plus jamais avoir pitié de lui pour les erreurs du monde : longtemps J’ai détesté et rejeté les gens du monde entier, fermé Mes yeux aux conditions sur la terre, détourné Mon visage des mouvements de l’homme, de ses gestes, et cessé de prendre plaisir à sa petite enfance et à son innocence. Je me suis embarqué dans un autre plan pour rendre le monde nouveau, afin que ce nouveau monde puisse trouver la renaissance de temps en temps et ne plus être submergé. Au milieu de l’humanité, combien d’états étranges m’attendent pour être rectifiés, combien d’erreurs qui exigent que Je vienne, en personne, pour les empêcher de se produire, combien de poussière dois-Je essuyer, combien de mystères dois-Je dévoiler : toute l’humanité M’attend, et désire Ma venue.
 Sur terre, Je suis le Dieu concret Lui-même dans les cœurs des hommes ; dans le ciel, Je suis le Maître de toute création. J’ai grimpé les montagnes et forgé les rivières, et J’ai également parcouru le sein de l’humanité de fond en comble. Qui ose ouvertement s’opposer au Dieu concret Lui-même ? Qui ose s’éloigner de la souveraineté du Tout-Puissant ? Qui ose affirmer que Je suis, au-delà de l’ombre d’un doute, dans le ciel ? Encore une fois, qui ose affirmer que Je suis, sans la moindre chance d’erreur, sur la terre ? Il n’y a personne dans toute l’humanité capable d’articuler dans chaque détail des lieux où Je réside. Serait-il possible que, lorsque Je suis au ciel, Je suis alors le Dieu surnaturel Lui-même ? Serait-il possible que, lorsque Je suis sur la terre, Je suis alors le Dieu concret Lui-même ? Que Je suis le souverain de toute la création, ou que J’éprouve les souffrances du monde humain - sûrement ceux-ci ne peuvent pas déterminer si oui ou non Je suis le Dieu concret Lui-même ? Si l’homme pense ainsi[a], n’est-il pas ignorant au-delà de toute espérance ? Je suis au paradis ; Je suis aussi sur terre ; Je suis parmi les myriades de choses de la création, et aussi au milieu des myriades de personnes. L’homme peut Me toucher tous les jours ; de plus, il peut Me voir tous les jours. En ce qui concerne l’humanité, Je Me sens parfois caché et parfois visible ; Je semble avoir une existence réelle, et pourtant Je semble aussi ne pas avoir d’existence. En Moi se trouvent des mystères insondables pour l’humanité. C’est comme si tous les hommes Me regardaient à travers un microscope pour découvrir encore plus de mystères en Moi, espérant ainsi dissiper ce sentiment inconfortable dans leurs cœurs. Mais même s’ils utilisaient un fluoroscope, comment l’humanité pourrait-elle découvrir l’un des secrets logés en Moi ?
 Quand Mon peuple, par Mon œuvre, sera glorifié avec Moi, à ce moment, le repaire du grand dragon rouge sera déterré, toute la boue et la saleté balayées, et l’eau polluée, accumulée au cours d’innombrables années, les incendies, n’existeront plus. Là-dessus le grand dragon rouge périra dans le lac de feu et de soufre. Êtes-vous vraiment disposés à rester sous Ma vigilance afin de ne pas être arrachés par le dragon ? Détestez-vous vraiment ses stratagèmes trompeurs ? Qui peut témoigner de Moi avec bravoure ? Pour Mon nom, pour Mon Esprit, pour Mon entier plan de gestion, qui est capable d’offrir toutes les forces de son corps ? Aujourd’hui, quand le règne est dans le monde des hommes, est le temps que Je suis venu en personne dans le monde des hommes. Si ce n’était pas le cas, y aurait-il quelqu’un qui pourrait, intrépidement, entrer dans le champ de bataille en Mon nom ? Afin que le règne puisse prendre forme, afin que Mon cœur soit satisfait, et encore, afin que Mon jour vienne, afin que le temps vienne où les innombrables choses de la création renaîtront et grandiront, afin que l’homme puisse être sauvé de la mer de la souffrance, afin que le lendemain arrive, afin qu’il soit merveilleux, florissant et prospère, et encore, afin que la jouissance de l’avenir arrive, toute l’humanité s’efforce de toutes ses forces, n’épargnant rien en se sacrifiant pour Moi. N’est-ce pas un signe que la victoire est déjà Mienne, et une marque de l’achèvement de Mon plan ?
 Plus les hommes vivent dans les derniers jours, plus ils ressentiront la vacuité du monde et moins ils auront de courage pour vivre la vie. Pour cette raison, d’innombrables personnes sont mortes dans la déception, d’innombrables autres ont été déçues dans leur quête, et d’innombrables autres se laissent manipuler dans les mains de Satan. J’ai sauvé tant de gens, Je les ai secourus tant de fois, et si souvent, quand les êtres humains ont perdu la lumière, Je les ai ramenés dans un lieu de lumière, afin qu’ils Me connaissent dans la lumière et jouissent de Ma lumière au milieu du bonheur. Grâce à la venue de Ma lumière, l’adoration grandit dans les cœurs du peuple qui demeure dans Mon règne, car Je suis un Dieu qui représente l’amour de l’humanité, un Dieu à qui l’humanité s’accroche avec attachement et l’humanité est remplie d’une impression permanente de Ma figure. Mais quand tout est dit et fait, il n’y a personne qui comprenne si c’est le travail de l’Esprit, ou une fonction de la chair. Cette seule chose suffit à l’homme de vivre dans les détails minutieux au cours de la vie. L’homme ne M’a jamais méprisé au plus profond de son cœur ; au contraire, il s’attache à Moi dans les profondeurs de son esprit. Ma sagesse soulève son admiration, les merveilles que J’opère sont un festin pour ses yeux, Mes paroles ahurissent son esprit, et pourtant il les chérit. Ma réalité rend l’homme complètement perdu, stupéfait et perplexe, et pourtant il est prêt à tout accepter. N’est-ce pas précisément la mesure de l’homme tel qu’il est réellement ?
 Le 13 mars 1992
 Note de bas de page :
 [a] Le texte original se lit « Dans ce cas ».
Source : L'Église de Dieu Tout-Puissant
Recommandation : L'Éclair Oriental  

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