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10.5.18

31 La différence entre le ministère du Dieu incarné et le devoir de l’homme

 Vous devez arriver à connaître la vision de l’œuvre de Dieu et saisir l’orientation générale de Son œuvre. Ceci revient à faire une entrée de manière positive. Une fois que vous aurez exactement maitrisé les vérités de la vision, ton entrée sera sécurisée ; peu importe la façon dont Son travail évolue, tu resteras ferme dans ton cœur, tu seras fixé sur la vision, et tu auras un objectif pour ton entrée et ta quête. De cette manière, toute l’expérience et toutes les connaissances que tu as acquises seront plus profondes et deviendront plus raffinées. Une fois que tu auras maîtrisé la situation dans sa globalité, tu ne subiras aucune perte dans la vie, et tu ne seras pas perdu. Si tu ne parviens pas à connaître ces étapes du travail, tu subiras des pertes à chacune d’elles. Tu ne peux pas faire demi-tour seulement après quelques jours, et tu ne seras pas capable de choisir le bon chemin même dans quelques semaines. N’est-ce pas te retarder ? Il existe assez d’entrées positives et des pratiques que tu dois maîtriser, et c’est aussi pour cela que tu dois comprendre plusieurs points de Son travail, tels que la signification de Son œuvre de conquête, le chemin pour être perfectionné dans l’avenir, ce qui doit être atteint à travers l’expérience des épreuves et des tribulations, le sens du jugement et du châtiment, les principes du travail du Saint-Esprit, et les principes de la perfection et de la conquête. Toutes sont les vérités de la vision. Les autres sont les trois étapes du travail de l’ère de la Loi, l’ère de la Grâce et l’ère du Règne, ainsi que le témoignage futur. Elles aussi sont des vérités relatives à la vision, et sont les plus fondamentales et les plus capitales. À l’heure actuelle, il y en a un peu trop par lesquelles vous devez entrer et que vous devez pratiquer, et c’est maintenant plus stratifié et plus détaillé. Si tu n’as aucune connaissance sur ces vérités, cela démontre que tu n’as pas encore fait ton entrée. La plupart du temps, la connaissance que l’homme a de la vérité est très superficielle ; l’homme est incapable de mettre en pratique certaines vérités fondamentales et ne sait pas comment gérer même les choses triviales. La raison pour laquelle l’homme est incapable de pratiquer la vérité tient à son tempérament de rebelle, et parce que sa connaissance du travail d’aujourd’hui est trop superficielle et unilatérale. Ainsi, ce n’est pas une tâche facile que de perfectionner l’homme. Ton niveau de rébellion est trop élevé, et tu gardes trop de ton ancien soi ; tu es incapable de te mettre du côté de la vérité, et tu es incapable de pratiquer même les vérités les plus évidentes. De tels hommes ne peuvent pas être sauvés et sont ceux qui n’ont pas été conquis. Si ton entrée n’a ni détail ni objectif, tu ne connaîtras la croissance que difficilement. Si ton entrée n’est pas fondée sur la plus petite des réalités, alors ta quête sera en vain. Si tu n’es pas au courant de l’essence de la vérité, tu demeureras non transformé. La croissance dans la vie de l’homme et des changements dans son tempérament sont tous réalisés en entrant dans la réalité et, plus encore, en entrant à travers des expériences détaillées. Si tu connais plusieurs expériences détaillées pendant ton entrée, et si tu as plus de connaissances et d’entrée réelles, ton tempérament devra rapidement changer. Même si à l’heure actuelle, tu n’es pas très éclairé dans la pratique, tu dois tout au moins être éclairé sur la vision de l’œuvre. Sinon, tu seras incapable d’entrer, et tu ne seras pas en mesure de le faire, sauf si tu connais d’abord la vérité. C’est seulement lorsque le Saint-Esprit t’éclaire dans ton expérience que tu vas acquérir une meilleure compréhension de la vérité et tu entreras plus en profondeur. Tu dois arriver à connaître le travail de Dieu.
 Après la création de l’humanité au commencement, ce sont les Israélites qui ont servi comme base du travail, et la base du travail de l’Éternel sur terre était tout le pays d’Israël. Le travail de l’Éternel consistait directement à conduire et à guider en bon berger l’homme sur la base des lois afin que l’homme puisse mener une vie normale et adorer l’Éternel d’une manière convenable sur terre. Dieu, pendant l’ère de la Loi, ne pouvait être ni vu ni touché par l’homme. Il conduisait simplement les premiers hommes corrompus par Satan, et Il était là pour instruire et guider en bon berger ces hommes, ainsi les paroles qu’Il prononçait relevaient uniquement des statuts, des ordonnances et des domaines notoirement connus sur la façon de mener une vie en homme, et non pas du tout comme des vérités qui édifient la vie de l’homme. Les Israélites, sous Sa direction, n’étaient pas ceux-là qui étaient profondément corrompus par Satan. Son travail de loi représentait seulement la première étape dans l’œuvre du salut, le tout début de l’œuvre du salut, et n’avait pratiquement rien à voir avec les changements opérés dans le tempérament de la vie de l’homme. Par conséquent, au début de l’œuvre du salut, il n’était pas nécessaire pour Lui qu’Il fût en chair pour accomplir Son travail en Israël. C’est pour cette raison qu’Il a eu recours à un médium, c’est-à-dire, un outil, à travers lequel le contact avec l’homme devrait s’établir. Par conséquent, parmi les êtres créés furent issus des gens qui ont parlé et travaillé au nom de l’Éternel, et c’est ainsi que les fils de l’homme et les prophètes sont venus travailler parmi les hommes. Les fils de l’homme ont travaillé parmi les hommes au nom de l’Éternel. Pour avoir ainsi été appelés par Lui, ces hommes avaient pour mission d’établir des lois au nom de l’Éternel, et ils étaient aussi des prêtres parmi le peuple d’Israël ; c’étaient des prêtres surveillés, protégés par l’Éternel, et l’Esprit de l’Éternel travaillait en eux ; ils étaient des leaders parmi le peuple et servaient directement l’Éternel. Les prophètes, d’autre part, avaient pour vocation de parler, au nom de l’Éternel, aux hommes de toutes les terres et de toutes les tribus. C’étaient aussi ceux qui prophétisaient au sujet de l’œuvre de l’Éternel. Que ce soit les fils de l’homme ou les prophètes, tous étaient élevés par l’Esprit de l’Éternel Lui-même et avaient en eux le travail de l’Éternel. Parmi ces gens, ils représentaient directement l’Éternel ; ils travaillaient seulement parce qu’ils avaient été élevés par l’Éternel et non pas parce qu’ils étaient la chair dans laquelle le Saint-Esprit Lui-même s’était incarné. Par conséquent, quoiqu’ils parlaient et travaillaient aussi au nom de Dieu, ces fils de l’homme et prophètes, à l’ère de la Loi, n’étaient pas la chair du Dieu incarné. Ce fut précisément le contraire à l’ère de la Grâce et à la dernière étape, car, l’œuvre du salut et du jugement de l’homme ont tous deux été réalisés par le Dieu incarné Lui-même, et il n’était donc plus nécessaire d’élever à nouveau les prophètes et les fils de l’homme pour travailler en Son nom. Aux yeux de l’homme, il n’y a pas de grande différence entre la substance et les moyens de leur travail. Et c’est pour cette raison que l’homme confond toujours l’œuvre du Dieu incarné avec celle des prophètes et des fils de l’homme. L’apparition du Dieu incarné était fondamentalement la même que celle des prophètes et des fils de l’homme. Et le Dieu incarné était encore plus ordinaire et plus réel que les prophètes. Ainsi, l’homme est pratiquement incapable de faire la différence entre les deux. L’homme se concentre uniquement sur les apparences, complètement ignorant de ce qu’il y existe une différence substantielle, bien que tous deux travaillent et parlent. Parce que l’homme est doté d’une petite faculté de discernement, il est incapable de discerner les questions fondamentales, et est encore moins capable de distinguer quelque chose de si complexe. Les paroles et le travail des prophètes et de ceux utilisés par le Saint-Esprit étaient tous entrain de remplir le devoir de l’homme, exerçant sa fonction en tant qu’être créé, et faisant ce que l’homme devrait faire. Cependant, les paroles et le travail du Dieu incarné consistaient à accomplir Son ministère. Bien que Sa forme extérieure fût celle d’un être créé, Son travail ne consistait pas à exercer Sa fonction, mais Son ministère. Le terme « devoir » est utilisé en relation avec des êtres créés, alors que le terme « ministère » est utilisé en relation avec la chair du Dieu incarné. Il y a une différence essentielle entre les deux, et les deux ne sont pas interchangeables. Le travail de l’homme est seulement de faire son devoir, alors que le travail de Dieu est de gérer et d’accomplir Son ministère. Par conséquent, bien que de nombreux apôtres aient été utilisés par le Saint-Esprit et que de nombreux prophètes aient été remplis par Lui, leurs travail et paroles consistaient simplement à faire leur devoir comme des êtres créés. Bien que leurs prophéties pourraient être plus grandes que la voie de vie dont parlait le Dieu incarné, et que même leur humanité était plus transcendante que celle du Dieu incarné, ils étaient toujours entrain de faire leur devoir, et non d’accomplir le ministère. Le devoir de l’homme renvoie à la fonction de l’homme, et est quelque chose d’accessible par l’homme. Cependant, le ministère accompli par le Dieu incarné est lié à Sa gestion, et celui-ci est inaccessible par l’homme. Que le Dieu incarné parle, travaille, ou fait des merveilles, Il est entrain de faire un grand travail dans Sa gestion, et un pareil travail ne peut pas être fait par l’homme à Sa place. Le travail de l’homme consiste seulement à faire son devoir, comme un être créé, à un stade donné du travail de gestion de Dieu. Sans une telle gestion, c’est-à-dire, si le ministère du Dieu incarné est perdu, aussi en sera-t-il du devoir d’un être créé. Le travail de Dieu dans la conduite de Son ministère consiste à gérer l’homme, tandis que pour l’homme, remplir son devoir, c’est de s’acquitter de ses propres obligations afin de répondre aux exigences du Créateur, et ça ne saurait en aucun cas être considéré comme la conduite du ministère de l’homme. Pour ce qui relève intrinsèquement de Dieu, c’est-à-dire l’Esprit, le travail de Dieu c’est Sa gestion, mais s’agissant du Dieu incarné revêtant la forme extérieure d’un être créé, Son travail est la conduite de Son ministère. Quel que soit le travail qu’Il fait, celui-ci consiste à conduire Son ministère, et l’homme ne peut que faire de son mieux dans ce champ d’application de Sa gestion et sous Son leadership.
 Pour l’homme, s’acquitter de son devoir c’est en réalité accomplir tout ce qui est inhérent à l’homme, c’est-à-dire, ce qui est possible pour l’homme. C’est alors que son devoir est rempli. Les défauts de l’homme pendant son service sont graduellement réduits grâce à l’expérience qu’il acquiert progressivement et à travers l’expérience qu’il a du jugement ; ils n’entravent ni n’affectent le devoir de l’homme. Ceux qui cessent de servir ou abandonnent et retombent par crainte des défauts qui pourraient exister dans le service sont les plus lâches de tous les hommes. Si l’homme ne peut pas exprimer ce qu’il est en droit de faire pendant le service ou réaliser ce qui lui est intrinsèquement possible, et si par contre, il perd son temps et passe par les motions, alors il a perdu la fonction qu’un être créé devrait avoir. Ce genre d’homme est considéré comme une médiocre nullité et quelqu’un qui occupe inutilement de l’espace ; comment un homme de cette espèce peut-il être gratifié du titre d’un être créé ? Ne sont-ils pas des entités de corruption bien que brillant de l’extérieur qui soient pourries de l’intérieur ? Si un homme s’autoproclame Dieu mais est incapable d’exprimer l’être de la divinité, de faire le travail de Dieu Lui-même, ou de représenter Dieu, sans doute il n’est pas Dieu, car il n’a pas l’essence de Dieu, et ce que Dieu peut intrinsèquement réaliser n’existe pas en lui. Si l’homme perd ce qui est intrinsèquement accessible, il ne peut plus être considéré comme un homme, et il ne mérite pas de se faire passer pour un être créé ou de venir devant Dieu et Le servir. De plus, il n’est pas digne de recevoir la grâce de Dieu ou d’être surveillé, protégé et être perfectionné par Dieu. Bon nombre de ceux qui ont perdu la confiance de Dieu continuent en perdant la grâce de Dieu. Non seulement ils n’ont pas honte de leurs mauvaises actions mais aussi ils propagent effrontément l’idée selon laquelle le chemin de Dieu n’est pas correct. Et ces rebelles vont jusqu’à nier l’existence de Dieu ; comment ce genre d’homme doté d’un tel esprit de rébellion pourrait avoir le privilège de jouir de la grâce de Dieu ? Les hommes qui ont manqué à leur devoir ont été très rebelles envers Dieu et Lui sont très redevables, mais ils se tournent et déclarent ouvertement que Dieu est mauvais. Comment ce genre d’homme pourrait-il être digne d’être perfectionné ? N’est-ce pas un signe avant-coureur pour être éliminé et puni ? Un homme qui ne remplit pas son devoir devant Dieu est déjà coupable du plus odieux des crimes, pour lequel même la mort apparait comme une peine insuffisante, pourtant l’homme a l’effronterie de se disputer avec Dieu et de se mesurer à Lui. Quel est l’intérêt à perfectionner une telle personne ? Si l’homme ne parvient pas à s’acquitter de son devoir, il doit se sentir coupable et redevable ; il doit avoir honte de sa faiblesse et de son manque d’utilité, de son esprit rebelle et corrompu, et plus encore, il doit sacrifier de sa vie et de son sang pour Dieu. C’est alors qu’il devient un être créé qui aime vraiment Dieu, et seul ce genre d’homme est digne de jouir des bénédictions et des promesses de Dieu, et d’être perfectionné par Dieu. Qu’en est-il de la majorité d’entre vous ? Comment traitez-vous le Dieu qui vit parmi vous ? Comment avez-vous rempli votre devoir devant Lui ? Avez-vous fait tout ce que vous étiez supposés faire, même aux dépends de vos propres vies ? Qu’avez-vous sacrifié ? N’avez-vous pas assez reçu de Moi ? Pouvez-vous faire la distinction ? À quel degré êtes-vous fidèles envers Moi ? Comment M’avez-vous servi ? Qu’en est-il de tout ce que Je vous ai confié et de tout ce que J’ai fait pour vous ? Avez-vous pris la mesure de tout cela ? Avez-vous tous jugé et comparé cela avec votre petite conscience que vous avez en vous ? À qui pourriez-vous rendre justice par vos paroles et vos actions ? Serait-ce que ce minuscule sacrifice de votre part est à la hauteur de tout ce que Je vous ai confié ? Je n’ai pas d’autre choix et Je Me suis consacré sans réserve à vous, pourtant, vous vous posez de méchantes questions à Mon sujet et vous êtes peu enthousiastes. Telle est l’étendue de votre devoir, votre seule fonction. N’est-ce pas le cas ? Ne savez-vous pas que vous n’avez pas du tout rempli le devoir d’un être créé ? Comment pouvez-vous être considérés des êtres créés ? Vous ne savez pas clairement ce que vous exprimez et vivez ? Vous avez manqué à votre devoir, mais vous cherchez à recevoir la miséricorde et l’abondante grâce de Dieu. Cette grâce n’a pas été préparée pour des gens sans valeur et ignoble comme vous, mais pour ceux qui ne demandent rien et font des sacrifices avec joie. Des hommes comme vous, de médiocres nullités, ne sont pas du tout dignes de jouir de la grâce du ciel. Seules la misère et la punition sans fin seront votre lot quotidien ! Si vous ne pouvez pas M’être fidèles, votre destin ne sera fait que de souffrances. Si vous ne pouvez pas être responsables de Mes paroles et de Mon travail, la punition sera votre sort. Vous ne recevrez ni grâce, ni bénédiction ni une vie merveilleuse dans le Royaume. C’est ce que vous méritez de recevoir à la fin et comme conséquence de votre façon d’agir ! Non seulement ces hommes imprudents et arrogants n’ont pas donné le meilleur d’eux-mêmes, et rempli leur devoir, mais en plus ils ont les mains tendues pour les grâces, comme s’ils méritaient ce qu’ils demandent. Et s’ils n’arrivent pas à recevoir ce qu’ils demandent, ils deviennent plus que jamais perfides. Comment de tels hommes peuvent-ils être considérés comme raisonnables ? Vous êtes de petits calibres et dépourvus de raison, totalement incapables de remplir le devoir qui est le vôtre pendant le travail de gestion. Votre valeur a déjà chuté abruptement. Votre incapacité à Me remercier pour vous avoir gratifiés d’une telle faveur est déjà un acte d’extrême rébellion, suffisant pour vous condamner et démontrer votre lâcheté, votre incompétence, votre bassesse et votre manque de mérite. Comment pourriez-vous encore être qualifiés pour garder vos mains tendues ? Vous n’êtes pas capables de la moindre aide pour Mon travail, vous êtes incapables de vous engager à votre foi, et incapables de témoigner pour Moi. Cela fait déjà partie de vos mauvaises actions et vos échecs, mais au contraire vous M’attaquez plutôt, vous dites des mensonges sur Moi, et vous vous plaignez que Je suis injuste. Est-ce cela votre fidélité ? Est-ce votre amour ? Quel autre travail pouvez-vous réaliser en dehors de celui-ci ? Comment avez-vous contribué à tout le travail qui a été fait ? Combien avez-vous dépensé ? C’est déjà un acte de grande miséricorde que Je ne rejette pas de responsabilité sur vous, pourtant vous continuez toujours à Me présenter, sans vergogne, des excuses et vous vous plaignez de Moi en privé. Avez-vous la moindre teinte de l’humanité ? Bien que le devoir de l’homme soit entaché de l’esprit de l’homme et de ses idées, tu dois remplir ton devoir et t’engager envers ta foi. Les impuretés dans le travail de l’homme relèvent de son calibre, alors que, si l’homme ne remplit pas son devoir, il fait preuve de sa rébellion. Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et son statut de béni ou de maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est son devoir impérieux et ne devrait pas dépendre de la récompense, des conditions ou des raisons. C’est seulement ça faire son devoir. Un homme qui est béni jouit de la bonté après avoir été perfectionné suite au jugement. Un homme qui est maudit reçoit la punition quand son tempérament demeure inchangé suite au châtiment et au jugement, c’est-à-dire, il n’a pas été perfectionné. Comme un être créé, l’homme doit s’acquitter de son devoir, faire ce qu’il doit faire, et faire ce qu’il est capable de faire, indépendamment du fait qu’il sera béni ou maudit. Ceci est la condition fondamentale pour l’homme, en tant qu’être qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour être béni, et tu ne devrais pas non plus refuser d’agir par peur d’être maudit. Laissez-moi vous dire la chose suivante : Si l’homme est capable de remplir son devoir, cela signifie qu’il s’acquitte de ce qu’il doit faire. Si l’homme est incapable de remplir son devoir, cela démontre l’esprit rebelle qui est en lui. C’est toujours à travers le processus par lequel il remplit son devoir que l’homme change progressivement, et c’est à travers ce processus qu’il démontre sa fidélité. Ainsi, plus tu es capable de remplir ton devoir, plus tu recevras des vérités, et c’est ainsi que ton expression deviendra plus réelle. Ceux qui passent simplement par des motions pour remplir leur devoir et ne cherchent pas la vérité seront éliminés à la fin, car de tels hommes ne remplissent pas leur devoir dans la pratique de la vérité, et ne pratiquent pas la vérité pendant qu’ils s’acquittent de leur devoir. De tels hommes sont ceux qui ne changent pas et ils seront maudits. Non seulement leurs expressions sont impures, mais aussi ce qu’ils expriment n’est rien d’autre que de la méchanceté.
 À l’ère de la Grâce, Jésus a aussi beaucoup parlé et a réalisé une grande œuvre. En quoi était-Il différent d’Isaïe ? En quoi était-Il différent de Daniel ? Était-ce un prophète ? Pourquoi dit-on qu’Il est le Christ ? Quelles différences y a-t-il entre eux ? Ils étaient tous des hommes qui disaient des paroles, et leurs paroles étaient plus ou moins semblables pour l’homme. Ils ont tous parlé et fait du travail. Les prophètes de l’Ancien Testament ont fait des prophéties, de la même façon, Jésus l’a fait. Pourquoi en est-il ainsi ? La distinction ici repose sur la nature du travail. Afin de discerner cette différence, tu ne peux pas considérer la nature de la chair et tu ne devrais pas considérer la profondeur ou la superficialité des paroles de quelqu’un. Tu dois toujours d’abord considérer son travail et les effets que son travail produit en l’homme. Les prophéties faites par Isaïe à l’époque n’ont pas édifié la vie de l’homme, et les messages reçus par des messagers comme Daniel n’étaient simplement que des prophéties et non pas la voie de la vie. Si ça n’avait pas été la révélation directe de l’Éternel, personne n’aurait pu accomplir ce travail, car ce n’est pas possible pour les mortels. Jésus aussi a beaucoup parlé, mais de telles paroles exprimaient la parole de vie à partir duquel l’homme pouvait trouver un chemin pour pratiquer. Autrement dit, d’abord, Il pouvait donner la vie à l’homme, car Jésus est la vie ; deuxièmement, Il pouvait inverser les écarts de l’homme ; troisièmement, Son travail pouvait succéder à celui de l’Éternel, afin de poursuivre l’ère ; quatrièmement, Il pouvait comprendre les besoins de l’homme de l’intérieur et réaliser ce qui manque à l’homme ; cinquièmement, Il pouvait inaugurer une nouvelle ère et mettre un terme à l’ancienne. C’est la raison pour laquelle Il est appelé Dieu et le Christ ; non seulement Il est différent d’Isaïe, mais aussi de tous les autres prophètes. Prenons le cas d’Isaïe pour comparer avec le travail des prophètes. Premièrement, il ne pouvait donner la vie à l’homme ; deuxièmement, il ne pouvait inaugurer une nouvelle ère. Il travaillait sous la direction de l’Éternel et non pas pour inaugurer une nouvelle ère. Troisièmement, ce dont il a lui-même parlé dépassait son entendement. Il recevait des révélations directement de l’Esprit de Dieu, et les autres ne comprenaient pas, même après les avoir écoutées. Ces choses seules suffisent pour prouver que ses paroles n’étaient rien d’autre que des prophéties, pas plus qu’un aspect du travail effectué à la place de l’Éternel. Il ne pouvait pas, toutefois, représenter totalement l’Éternel. Il était un serviteur de l’Éternel, un instrument dans le travail de l’Éternel. Il accomplissait seulement le travail au cours de l’ère de la Loi dans le cadre du travail de l’Éternel ; son travail n’a pas continué au-delà de l’ère de la Loi. Par opposition, le travail de Jésus était différent. Il a dépassé le cadre de l’œuvre de l’Éternel ; Il a travaillé comme le Dieu incarné et est passé par la crucifixion dans le but de racheter toute l’humanité. Autrement dit, Il a réalisé un nouveau travail en dehors du travail accompli par l’Éternel. Ce fut l’inauguration d’une une nouvelle ère. Une autre condition c’est qu’il était capable de parler de ce qui était inaccessible à l’homme. Son travail était un travail au sein de la gestion de Dieu et impliquait l’ensemble de l’humanité. Il ne travaillait pas seulement sur quelques hommes, encore moins Son travail n’avait pas pour objectif de conduire un nombre limité d’hommes. S’agissant de la façon dont Dieu a été incarné pour être un homme, de la façon dont l’Esprit fit des révélations à cette époque, la façon dont l’Esprit descendit sur un homme pour accomplir le travail, ce sont des choses que l’homme ne peut voir ni toucher. Il est absolument impossible pour ces vérités de servir comme preuve de ce qu’Il est le Dieu incarné. Ainsi, la distinction ne peut être faite que sur les paroles et le travail de Dieu, qui sont tangibles à l’homme. C’est en fait ce qui est réel. Ceci est dû au fait que tu ne peux pas voir les choses de l’Esprit et que ces choses ne sont connues clairement que par Dieu Lui-même, et pas même la chair du Dieu incarné les connaît toutes ; tu ne peux vérifier s’Il est Dieu[a] qu’à partir du travail qu’Il a réalisé. À partir de Son travail, on peut voir que, d’abord, Il est capable d’ouvrir une nouvelle ère ; deuxièmement, Il est capable de donner la vie à l’homme et de montrer à l’homme le chemin à suivre. Ceci est suffisant pour établir qu’Il est Dieu Lui-même. Tout au moins, le travail qu’Il fait peut représenter pleinement l’Esprit de Dieu, et à partir d’un tel travail, on peut voir que l’Esprit de Dieu est en Lui. Étant donné que le travail accompli par le Dieu incarné visait principalement à inaugurer une nouvelle ère, de conduire un nouveau travail, et de créer de nouvelles circonstances, ces quelques conditions seules sont suffisantes pour établir qu’Il est Dieu Lui-même. C’est donc ce qui Le distingue d’Isaïe, de Daniel, et des autres grands prophètes. Esaïe, Daniel, et les autres étaient tous d’une classe d’hommes très instruits et cultivés ; ils étaient des hommes extraordinaires, sous la direction de l’Éternel. La chair du Dieu incarné était aussi bien cultivée et ne manquait pas d’intelligence, mais Son humanité était particulièrement normale. Il était un homme ordinaire, et le commun des mortels ne pouvait pas distinguer toute humanité spéciale autour de Lui ou détecter quoi que ce soit dans Son humanité contrairement à celle des autres. Il n’était pas du tout surnaturel ou unique, et Il n’avait pas de cultureune éducation, des connaissances, ou de une théorie, plus grandes meilleures que celle des autres. La vie dont Il parlait et le chemin qu’Il montrait n’étaient pas acquis par la théorie, la connaissance, l’expérience de la vie, ou à travers l’éducation familiale. Au contraire, ils étaient le travail direct de l’Esprit et de la chair incarnée. C’est parce que l’homme nourrit de grandes idées de Dieu, et en particulier parce que ces idées sont faites de trop d’éléments d’imprécision et du surnaturel selon lesquels, aux yeux de l’homme, un Dieu ordinaire avec la faiblesse humaine, qui ne peut pas fonctionner à travers des signes et des miracles, n’est assurément pas Dieu. Ne sont-elles pas des idées erronées de l’homme ? Si la chair du Dieu incarné n’était pas un homme normal, alors comment pourrait-on avoir dit de Lui qu’Il était devenu chair ? Pour être de chair il faut être un homme ordinaire, normal ; s’Il avait été un être transcendant, alors Il n’aurait pas été de chair. Pour prouver qu’Il est de chair, le Dieu incarné a eu besoin de Se doter d’une chair normale. Ce fut tout simplement pour compléter le sens de l’incarnation. Cependant, cela n’a pas été le cas pour les prophètes et les fils de l’homme. Ils étaient des hommes doués et utilisés par le Saint-Esprit ; aux yeux de l’homme, leur humanité était particulièrement grande, et ils ont posé de nombreux actes qui ont dépassé l’humanité normale. Pour cette raison, l’homme les considérait comme Dieu. Maintenant, vous devez tous y voir clairement, car ça été la question qui a naturellement causé le plus de confusions chez tous les hommes dans les temps jadis. De plus, l’incarnation est la chose la plus mystérieuse de toutes les choses, et Dieu incarné est ce qu’il y a de plus difficile à accepter pour l’homme. Ce que Je dis est déterminant à la réalisation de votre fonction et à votre compréhension du mystère de l’incarnation. Tout ceci est lié à la gestion de Dieu, à la vision. Votre compréhension de ce qui précède sera plus bénéfique pour l’acquisition de connaissances de la vision, c’est-à-dire, du travail de gestion. De cette façon, vous allez également vous édifier davantage sur le devoir que différents types d’hommes doivent remplir. Bien que ces mots ne vous montrent pas directement le chemin, il n’en demeure pas moins qu’ils sont toujours d’un grand apport à votre entrée, car à l’heure actuelle, vos vies manquent cruellement de vision, et cela risque de devenir un obstacle majeur empêchant votre entrée. Si vous avez été incapables de comprendre ces questions, alors il n’y aura pas de motivation à chercher à obtenir votre entrée. Et comment une telle quête peut-elle vous permettre de mieux vous acquitter de votre devoir ?
 Note de bas de page :
 [a] Le texte original ne mentionne pas « si oui ou non Il est Dieu ».

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