3.7.18

61 Il n’est pas facile d’être une personne honnête

61 Il n’est pas facile d’être une personne honnête

Zixin, Wuhan, province du Hubei
En mangeant et buvant la parole de Dieu, et en écoutant la prédication, j’ai compris l’importance d’être une personne honnête et j’ai donc commencé à m’entraîner à être une personne honnête. Au bout d’un certain temps, j’ai découvert que je commençais, quelque peu, à être honnête. Par exemple : en priant ou en parlant avec quelqu’un, j’étais capable de dire la vérité et en toute sincérité ; je pouvais aussi prendre au sérieux l’accomplissement de mon devoir et, quand je manifestais de la corruption, je pouvais m’ouvrir aux autres. Pour cette raison, j’ai pensé qu’être une personne honnête était assez facile à pratiquer, et absolument pas aussi difficile que les paroles de Dieu voudraient bien nous le faire croire : « Beaucoup seraient plutôt condamnés à l’enfer que de parler et d’agir honnêtement. » Ce n’est que plus tard que j’ai été capable d’apprécier par l’expérience qu’il n’est réellement pas facile pour un homme corrompu d’être une personne honnête. Les paroles de Dieu sont absolument vraies et sans la moindre exagération.
Un jour, alors que je révisais des articles, j’ai vu qu’une sœur de l’équipe de rédaction d’un district était meilleure que moi, que ce soit pour la rédaction ou la révision d’articles. J’ai alors pensé : je dois être plus stricte à l’égard des articles qu’elle a édités, au cas où les dirigeants se rendraient comptent qu’elle révise les articles mieux que moi et lui offriraient une promotion, ce qui mettrait ma propre position en danger. Après avoir eu cette pensée, je me suis sentie accusée à l’intérieur. Après avoir examiné et disséqué mon cœur, j’ai reconnu qu’il s’agissait d’une preuve que je luttais pour la gloire et le gain, que j’étais jalouse du vrai talent et que je j’excluais ceux qui étaient différents de moi. Lors d’une réunion, je voulais initialement déclarer ouvertement ma corruption, mais ensuite je me suis dit : « Si je fais part de mes propres mauvaises intentions, comment mon associée et la sœur de la famille d’accueil vont-ils me considérer ? Diront-ils que mon cœur est trop malveillant et ma nature trop méchante ? Jamais de la vie, je ferais mieux de ne pas le dire. C’était juste une idée et ce n’est pas comme si je l’avais vraiment fait de toute façon. Et c’est ainsi que j’ai simplement mentionné, de façon fortuite, que j’avais très peur d’être remplacée quand je voyais quelqu’un d’autre corriger correctement des articles, tout en cachant mon côté sombre véritable. Par la suite, les reproches dans mon cœur se sont considérablement accrus. J’ai donc fait vœu devant Dieu que cela n’arriverait qu’une seule fois et que la prochaine fois, je m’entraînerai sans aucun doute à être une personne honnête.
Quelques jours plus tard, pendant que je discutais, j’ai entendu la sœur de la famille d’accueil dire combien étaient bonnes les deux sœurs qui vivaient chez elle (je les connaissais), mais elle n’a jamais dit un mot à mon sujet, si j’étais bonne ou non, me rendant très malheureuse au fond de moi. Pour qu’elle ait une plus haute opinion de moi, j’ai alors énuméré, un par un, les défauts de ces deux sœurs, laissant supposer qu’elles n’étaient pas aussi bonnes que moi. Après avoir dit cela, je me suis aussi rendue compte que ce que j’avais dit n’était pas juste, et que mon intention et mon but étaient de rabaisser les autres pour m’élever. Mais j’étais trop gênée pour m’ouvrir à eux, j’ai alors dit à la sœur de la famille d’accueil : « Quand je t’ai entendue louer ces deux sœurs, j’ai senti que tu avais plusieurs modèles dans votre cœur et je dois donc ternir un peu leur image pour que tu cesses d’admirer les gens ». Dès que ma voix se fut calmée, la sœur avec qui j’étais associée m’a dit : « Tout dépend si tu as des arrière-pensées. Si tu en as, alors c’est une trop grande traîtrise. Si ce n’est pas le cas, on peut simplement dire qu’il s’est agi de la révélation d’une corruption ». En l’entendant dire cela, j’ai eu très peur de leur faire mauvaise impression, alors j’ai rapidement essayé de m’expliquer : « Je n’avais pas d’arrière-pensées. C’est juste que je ne me suis pas exprimée correctement... » Après ce raisonnement spécieux, je suis devenue extrêmement bouleversée au fond de moi et, quand j’ai prié, je me suis sentie particulièrement accusée : tu es trop fourbe. Tu parles de façon détournée, inventes des mensonges et caches la vérité, dissimulant et occultant continuellement tes mauvaises intentions et tes ambitions arrogantes. N’est-ce pas tromper Dieu ? Malgré cela, je ne me repentais toujours pas et je ne faisais qu’implorer Dieu de me pardonner. Mais le tempérament de Dieu ne saurait être offensé et la discipline de Dieu viendrait bientôt sur moi.
Le lendemain, j’ai soudainement eu une forte fièvre et toutes les articulations de mon corps me faisaient mal. J’ai d’abord pensé que j’avais attrapé un rhume pendant mon sommeil et que je guérirais si je prenais des médicaments. Mais comment aurais-je pu savoir que prendre des médicaments n’aurait servi à rien et que deux jours plus tard, je ne pouvais même pas sortir du lit. De plus, ma langue était gonflée et durcie, et ma gorge aussi était gonflée de douleur, me faisant si mal que je ne parvenais pas à parler. Avaler ma salive était déjà plutôt difficile, sans parler de ma difficulté à manger. Face à cette maladie soudaine, j’ai pris peur et j’ai prié Dieu à plusieurs reprises dans mon cœur. À ce moment-là, je pris soudain clairement conscience en moi de quelque chose : qui t’a permis de mentir ? Si tu mens, tu seras sanctionnée. Ainsi, ta langue ne commettra plus de péchés. Ce n’est qu’alors que j’ai réalisé que la discipline de Dieu venait de me frapper. Je me suis vite excusée auprès de Dieu dans mon cœur : « Oh mon Dieu, je sais que j’ai eu tort. S’il te plaît, pardonne-moi. Cette fois, je vais vraiment m’ouvrir ». Après avoir prié, j’ai remarqué que la douleur dans ma gorge s’était sensiblement apaisée. Cependant, quand mon associée et la sœur de la famille d’accueil sont venues me demander pourquoi j’étais tombée soudainement malade, j’ai d’abord voulu leur révéler toute la vérité, mais ensuite je me suis dit : « Une fois que je me serai ouverte à elles, de nombreuses choses que j’avais dites auparavant seront contredites. Vont-elles dire que je suis trop sournoise ? Comment nous entendrons-nous ensuite ? » Après avoir réfléchi à cela dans ma tête, je n’avais toujours pas le courage de divulguer la vérité et j’ai simplement dit que j’étais tombée malade parce que j’avais le mal du pays. Quand elles sont parties, mon cœur était si mal qu’il était comme une lame coupante. Je n’aurais jamais cru que ma sournoiserie pouvait désormais me venir aussi facilement et involontairement. Je suis restée allongée dans mon lit, la poitrine serrée, et j’avais du mal à respirer, comme si j’allais mourir. J’avais peur d’étouffer alors, tant bien que mal, je me suis traînée par terre pour ouvrir la porte de la chambre et faire circuler l’air. Qui aurait pu deviner que, une fois arrivée à la porte, des étourdissements m’envahissent. Un voile noir obscurcissait mes yeux tandis que mes jambes étaient faibles et que mon corps tout entier était pris de sueurs froides. Portée par mon élan, je me suis appuyée sur le cadre de la porte. À ce moment précis, un verset de la parole de Dieu a jailli dans mon cœur : « Comment pourrais-Je permettre aux gens de Me tricher de cette façon ? » (« Votre caractère est si abject ! », La Parole apparaît dans la chair). Devant les paroles majestueuses et courroucées de Dieu, j’ai senti la colère de Dieu contre moi et mon cœur ne pouvait s’empêcher de trembler de peur. On ne peut offenser le tempérament de Dieu, mais par souci de ma réputation, mon statut et ma vanité, j’ai trahi mon vœu à maintes et maintes reprises, dupant effrontément Dieu. Comment Dieu a-t-il pu m’autoriser à Le traiter ainsi ? J’ai beaucoup sangloté et n’arrêtais pas de dire à Dieu dans mon cœur : « Cette fois je vais vraiment m’ouvrir, je vais vraiment m’ouvrir… » Sous la discipline et la punition de Dieu, je n’avais finalement pas d’autre choix que de divulguer toute l’histoire aux sœurs.
C’est seulement au travers de cette expérience que j’ai enfin compris ces paroles de Dieu : « Beaucoup seraient plutôt condamnés à l’enfer que de parler et d’agir honnêtement » qui sont en effet vraies et visent des gens fourbe comme moi. Comme ma nature fourbe était profondément enracinée en moi et faisait partie intégrante de ma vie, devenir une personne honnête était pour moi plus difficile que de monter au ciel. Je pensais qu’il était facile d’être une personne honnête, mais c’était parce que ma pratique n’impliquait, en aucun cas, des choses profondément ancrées dans mon âme et n’était qu’une simple conduite superficielle basée sur la condition qu’aucun intérêt personnel ne soit affecté. Si aujourd’hui, cela affectait mes intérêts vitaux ou avait un impact sur mes perspectives et ma destination, sur mon statut et mon visage, ma vieille nature se révèlerait et je ne pourrais pas être une personne honnête. J’avais la vérité devant moi et j’ai commencé à comprendre profondément qu’il n’est vraiment pas facile d’être une personne honnête. Particulièrement pour une personne aussi fourbe que moi, je ne pourrai jamais être honnête tant que je n’abandonnerai pas tous mes faux-semblants et sans la discipline et le châtiment de Dieu. Désormais, je poursuivrai consciencieusement la vérité, j’accepterai toutes les paroles de Dieu, je comprendrai encore plus profondément ma propre nature fourbe, et j’abandonnerai tous mes faux-semblants et serai une personne honnête, afin de pouvoir vivre selon le modèle authentique d’un être humain.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire